Test Doug Plawzok

Ce soir était un soir comme tous les autres, pourtant, j'avais l'intime conviction qu'il ne l'était pas. Ma journée s'était déroulée, normalement, du moins, pour une journée à JacksonvilleBIS, c'était une journée banale. Je l'avais passée dans mon bureau, à épier la moindre bonne nouvelle concernant ce virus, qui avait fait des ravages dans le monde. Mon but à présent ? Mettre la main, en compagnie de mes équipiers, sur ses hommes sans scrupules, qui avait réussis à détruire la planète, en moins d'une minute. Mais ma journée était loin d'être terminée, car j'étais de garde cette nuit là, et je me devais de surveiller tout l'établissement. Mon métier me plaisait plus que tout, sinon, je ne l'aurais pas fait. Me sentir utile était réellement devenu nécessaire pour moi. Mon enfance me l'avait assez prouvé, j'avais eu des débuts difficiles, mais j'avais tout de même largement pris ma revanche, du moins, c'est ce que je pensais. Pour moi, la vie, était simplement un état d'esprit. Je n'avais pas abordé le bon étant jeune, et je me rattrapais aujourd'hui. Voilà comment je pouvais résumer ma situation.

Assez parler de moi, et revenons à nos moutons. J'étais donc en pleine excursion dans le premier étage du bâtiment, lorsque j'entendis deux personnes parler à voix basse. Le couvre-feu était théoriquement dépassé, et personne ne devait être dans les couloirs à une heure pareille. J'avançais dans le sombre couloir, et pencha la tête discrètement, pour apercevoir qui parlait. C'est alors que je surpris Duncan, un garçon que je méprisais plus que tout, harceler, une fois encore, Nolween, une de mes coéquipières.

FLASHBACK.

DOUG •• Hey, Nolween, qu'est ce qui va pas ?

Bizarrement (ou pas), je me doutais de la réponse que la jeune fille allait me donner. Cela faisait déjà quelques mois qu'elle fréquentait Duncan, et les choses allaient de plus en plus mal.

NOLWEEN •• Il a encore essayé..

Elle parlait bien évidemment de Duncan, et ce n'était pas une surprise. Je l'avais prévenu que ce n'était pas quelqu'un de fréquentable, et qu'elle l'approchait, à ses risques et péril. Au début, tout allait bien entre eux, entre deux amis. Mais bien vite, les choses s'était compliquées. Duncan s'était montré beaucoup plus entreprenant qu'elle l'aurais souhaité, et il persistait à lui faire des avances, ce qui avait le don de m'agacer. Je l'a pris dans mes bras réconfortant, et essuya de mon pouce, la goute qui coulait à son insu, sur la joue de la jeune fille. Nolween était quelqu'un que j'appréciais énormément, et elle le savait, mais il n'y avait rien de plus entre nous.

END.

Je sentis le sang monter en moi. S'il continuait, Duncan allait prendre mon poing dans la figure. Nous en étions d'ailleurs déjà venu aux mains une fois. C'était dans le hall du bâtiment, je n'avais pas réussi rester calme devant lui, et devant ses provocations incessantes. Je savais très bien qu'il ne méritait pas que je m'énerve pour lui, mais c'était plus fort que moi, je ne pouvais m'en empêcher. Pour le moment, ni Duncan, ni Nolween n'avait remarqué ma présence, mais, malheureusement pour moi, je fis tomber l'une des clefs que je gardais dans ma poche, et qui me permettait de jeter un coup d'œil dans toutes les salles du bâtiment, pour voir si rien ne clochait. Un petit bruit retentit alors, ce qui permis à Duncan, de détourner son attention sur moi, ou plutôt, sur la clef qui venait de tomber. Il lâcha instantanément Nolween, à l'entente de ce bruit, et c'est alors que je sortis du couloir dans lequel j'étais encore dans l'ombre. Mon regard était dur, lui qui, d'habitude, ne l'était jamais. Mais je ne pouvais le supporter, et, à voir le regard qu'il portait également sur moi, lui non plus. Je m'approchais alors du jeune homme, pour enfin me retrouver à quelques centimètres de lui. Le regardant droit dans les yeux, je lui lançai :

DOUG •• Tu t'approches encore une fois d'elle, et je te le ferais payer..
DUNCAN •• J'ai peur !
DOUG •• Laisse-moi définir mon expression. Tu passeras sur la table d'autopsie, et j'te la couperais, de sorte que tu ne puisses plus jamais t'en servir. Allez, dégage.

C'est ce que fit Duncan, pour mon plus grand plaisir. Je repartis, en compagnie de la jeune fille, encore une fois désabusé par le comportement de Duncan.

NOLWEEN •• Merci..
DOUG •• Faut croire qu'être dans la criminologie, ça peut servir..